Syna Awel vient de la région de Kabylie en Algérie, elle est l’une des chanteuses d’Ifriqiyya Electrique, bien que ce premier album tout en douceur soit une tout autre proposition.
Awel opte pour une direction plus douce, plus française, tout en continuant à chanter principalement en berbère.
Pierre Bonnet assure la basse électrique, David Aubaile joue du piano et de la flûte, tandis que le chef d’orchestre Karim Ziad et un invité, Rabah Khalfa, sont vraisemblablement responsables du bendir, du krakeb et de la percussion darkuba.
Il y a quelques touches périphériques agréables, comme le chant de groupe, sous les vocalisations légèrement vibrantes d’Awel.
Elle nous rappelle l’approche de la chanteuse éthiopienne Aster Aweke. ‘Yemma Gouraya’ a plus d’élan, avec un solo de flûte granuleux, une basse fluide et un break de percussion, qui s’accélère pour la fin. ‘Hader Iman-ik’ comporte même une figure de piano teintée de salsa.
Il y a quelques détails attrayants, mais le cœur de l’album est trop orienté vers la pop.
Martin Longley
Chanson à écouter : Yemma Gouraya